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Phlébite

Le risque de thrombose (phlébite) augmente avec la durée du voyage.

Il y a 2 à 4 fois plus de risques si le voyage est supérieur à 4h et 10 fois plus de risques si le voyage est supérieur à 12h.


Les facteurs perturbants le retour veineux pendant le vol sont les suivants :
- immobilité prolongée pendant plusieurs heures
- configuration étriquée des sièges en classe économique
- compression prolongée des veines sur les bords du siège
- déshydratation du corps et manque d'eau à disposition
- faible taux d'humidité dans la cabine (air conditionné sec)
- hypoxie relative (manque d'oxygène dans le sang)

 

Les risques sont également liés aux passagers eux-mêmes :
- antécédents de thrombose ou d'embolie pulmonaire
- utilisation d'oestrogènes (contraceptifs, traitement de la ménopause)
- durant la grossesse et jusqu'à 6 semaines après l'accouchement (ou 6 mois après une césarienne)
- l'obésité
- intervention chirurgicale récente
- tabagisme .....
et le risque augmente avec l'âge.


Tous ces éléments perturbent la circulation sanguine, d'où l'apparition du terme « syndrome de la classe économique ». Mais ce terme est un peu trop exclusif puisque des cas de phlébites ont été diagnostiqués chez des voyageurs en business class, des passagers de train, autobus et voiture, sur des longs trajets.


Il convient de porter sa compression 1h minimum avant le départ, pendant le trajet, et plusieurs heures après votre arrivée.


A votre arrivée, n'hésitez pas à vous dégourdir les jambes et à bien marcher afin de réactiver la circulation sanguine.
Si vous vous couchez rapidement, vous pouvez enlever votre compression car votre organisme sera allongé et en plein repos.

Il est important de savoir que les symptômes d'une phlébite ne sont pas toujours immédiats et qu'ils peuvent apparaître 2h après l'atterrissage de votre avion. Le risque demeure jusqu'à environ 8 semaines après votre voyage aérien.

Plus longtemps vous pourrez garder votre compression après votre arrivée, mieux ce sera !

 

Il n'y a pas vraiment d'âge pour commencer à porter de la compression en avion. Tout dépend du terrain héréditaire, des antécédents médicaux, du nombre de voyages effectués dans l'année .... Une jeune femme dont toute la famille souffre de problèmes veineux a peu de chances de ne pas être concernée également et je recommanderai de porter des chaussettes de compression en prévention pour des vols long courrier relativement jeune.

Si vous avez déjà eu les jambes qui gonflent et des difficultés à remettre vos chaussures après un vol, il est temps de s'y mettre aussi ! Et enfin, une personne qui enchaine les voyages en avion, que ce soit des longs courriers ou des vols courts, devrait mettre une paire de chaussettes en prévention, même en l'absence de tout symptôme.

A savoir qu'en prévention et en classe 2 (compression moyenne qui représente en France environ 80% des prescriptions), les chaussettes suffisent à vous protéger.
L'essayage est fondamental pour s'assurer qu'elle ne fasse surtout pas de garrot.
Cependant, si nous ne sommes plus dans la prévention, que les chaussettes sont déconseillées par votre phlébologue et que vous devez porter des bas ou des collants dans l'avion, il est important de s'assurer que :

  • la bande anti-glisse qui permet à vos bas de tenir soit « anti-allergique » car avec les frottements du silicone sur la peau, assise plusieurs heures dans l'avion, cela vous assurent à l'arrivée une belle réaction sur les cuisses, type brûlures, démangeaisons, cloques, rougeurs ... rien de grave mais c'est douloureux et cela met un certain temps avant de disparaitre !
  • la culotte du collant ne doit pas trop serrer la taille car on a tendance à avoir le ventre qui gonfle dans l'avion et rien de plus désagréable et inconfortable qu'un collant qui vous comprime l'estomac !
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Qu’est-ce que l’insuffisance veineuse ?

L'insuffisance veineuse chronique touche environ 22 millions de français. Elle est directement liée à notre posture de bipède : le sang ayant tendance par la simple action de la gravité à s’accumuler dans les jambes. Cette maladie veineuse provient d’un défaut de tonicité des veines qui n’assurent plus correctement le retour du sang des pieds vers le coeur. Elle est à l’origine de la sensation désagréable de jambes lourdes pouvant s’accompagner d’oedème veineux et à un stade plus avancé de varices et de troubles cutanés. Le port de bas de compression est le traitement de base de cette affection.

Quelle est son origine ?

La médecine distingue 2 types de maladies veineuses liées à l’insuffisance veineuse chronique :

  • La maladie post-thrombotique : séquelles d’une thrombose veineuse profonde, c’est-à-dire de l’obstruction d’une veine profonde par un caillot.
  • La maladie variqueuse dite essentielle : liée à une faiblesse de la paroi veineuse, dont l’origine est mal connue. 

L’obésité, l’âge, et les antécédents familiaux augmentent aussi le risque. La grossesse est souvent associée à des troubles circulatoires, tout comme certaines professions qui demandent de se tenir debout de longues heures ou d’être exposé de façon prolongée à la chaleur.

Quelles sont les conséquences de l’insuffisance veineuse?

Les symptômes les plus courants sont : jambes lourdes, gonflement des pieds et des chevilles en fin de journée, fourmillements et crampes la nuit, varices et parfois troubles trophiques pouvant créer des ulcères persistants sur les membres inférieurs. Afin de déterminer la gravité de l’insuffisance veineuse et d’adapter le traitement, les professionnels se servent de la classification CEAP :
C0 : sensation de jambes lourdes
C1 - C2 : petites veines rouges apparentes (télangiectasies ou varicosités) / varices
C3 : oedème (gonflement)
C4 : pigmentation de la peau, eczéma, épaississement de la peau, tâches blanches
C5 - C6 : ulcères variqueux cicatrisés ou non.

Touchant principalement les femmes, ce trouble chronique est favorisé par l’hérédité, la sédentarité, l’obésité, la grossesse, mais aussi par le port de vêtement serrés qui entravent la circulation sanguine dans les membres.

La prévalence des symptômes atteindrait 20 à 30 % dans les pays occidentaux.

Quelles solutions proposées par l’Orthopédie ?

Après consultation auprès de votre médecin, une compression médicale adaptée peut être prescrite. Le port de chaussettes, bas ou collants de compression moyenne (classe 2), appelés plus communément, « bas de contention » est alors conseillé. Dans certains cas, on a recours à la pause de bandes de compression. Le principe est d‘appliquer une pression constante et dégressive de la cheville vers le haut de la jambe favorisant naturellement le drainage du sang dans les veines et améliorant ainsi le retour veineux.

Il existe plusieurs « classes » ou forces de compression, à adapter en fonction du degré de sévérité de l’insuffisance veineuse. C’est le médecin qui prescrit la classe de compression en fonction de la sévérité de l’insuffisance veineuse.

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